Notre avis

Au départ, Velocity Raptor se présente comme un jeu de labyrinthe tout simple : il faut trouver la sortie de chaque niveau. Le jeu se joue au clavier et les trois premiers niveaux dits "newtowniens" font office de tutoriel simple pour découvrir les commandes et l'inertie particulière du raptor que l'on contrôle. En effet, les tableaux sont tous recouverts de glace et notre ami saurien à une fâcheuse tendance à glisser... Mais le maniement est somme toute très simple et les trois premiers niveaux sont une formalité. Tout se complique quand le raptor passe à la vitesse de la lumière. Les concepteurs du jeu ont voulu rendre lisible à l'écran le principe einsteinien de la relativité qui veut que l'univers se déforme lorsque l'on approche cette vitesse. Du coup, chaque déplacement du dinosaure déforme l'écran de jeu et influe sur les éléments de chaque tableau. L'effet Doppler est même pris en compte : des clés permettant d'ouvrir les portes changent de couleur, suivant que le joueur s'en approche ou s'en éloigne. Le jeu propose ainsi une quarantaine de niveaux de plus en plus compliqués à traverser. Pour le joueur qui veut aller plus loin, un éditeur de niveaux est présent. En résulte un jeu étrange, non dénué de challenge. Pas très beau au premier abord mais très accessible dans son gameplay, le principe sur lequel il repose (la déformation des niveaux en fonction des déplacements) en fait une curiosité, ne serait-ce que pour voir une bonne idée au service d'un jeu. Une réserve, quand même : la question de la relativité est peu expliquée en cours de jeu et nécessite pour être bien comprise d'aller faire un tour dans une partie explicative annexe. Du coup, si le jeu est facilement accessible aux plus jeunes, les notions et le principe sur lesquels il repose ne sont pas si simples...